Peint quelques heures avant le suicide de l’artiste, le 27 juillet 1890, ce tableau inachevé a soulevé bien des interrogations. Certains, parce qu’on n’arrivait pas à déterminer le motif, y virent même les débuts de l’art abstrait.
Au printemps 2020, pendant le confinement, le chercheur Wouter van der Veen, directeur scientifique de l’Institut Van Gogh, s’occupe en triant de vieilles cartes postales d’Auvers sur Oise. Sur l’une d’elle, rue Daubigny, à 150 mètres de l’auberge Ravoux où séjourne Van Gogh, un homme passe avec son vélo devant des racines d’arbres qui rappellent au chercheur le dernier tableau du peintre.
Plusieurs mois de recherches viendront confirmer cette hypothèse.
La précision du tableau montre que si Van Gogh était dépressif, il n’était en revanche nullement fou.
Lorsque le cadrage, le point de vue nous déstabilisent, il arrive souvent que nous ne voyions pas les choses telles qu’elles sont et que nous n’en comprenions pas la signification. Il suffit alors de changer l’angle de vue…